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Mystique et figures mystiques

~ séminaire de recherche de l'IRSE et du CERPHI

Mystique et figures mystiques

Archives de Tag: Simone Weil

Une conférence sur Simone Weil

27 mardi Fév 2018

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Ghislain Waterlot, Mysticism, mystique, philosophie, Religion, Simone Weil

affiche-dei-waterlot.jpgNous vous signalons que le mercredi 7 mars 2018 (Maison des Sciences de l’Homme, Paris), Ghislain Waterlot, professeur à l’Université de Genève et directeur d’études invité à l’École pratique des hautes études de Paris, donnera  une conférence sur Simone Weil (1909-1943): une « anomalie sauvage »?

Cette conférence s’inscrit dans la cadre d’une série de quatre conférences sur l’expérience religieuse et ses prolongements éthiques, sociaux et politiques. Retrouvez ici le programme de ces conférences.

Penser le travail avec Simone Weil

09 dimanche Avr 2017

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mystique, philosophie, Simone Weil

Nous vous signalons la parution, aux éditions Nouvelle Cité, d’un nouveau livre du philosophe Emmanuel Gabellieri, consacré à Simone Weil:

penser_002_le_travail_avec_s_weil-375x600Penser le travail avec Simone Weil, Domaine d’Arny, Nouvelle Cité, 2017.

Voici la description de l’éditeur:

« Le travail est-il, quoiqu’on fasse, l’opposé de la liberté et de la « vraie vie », dont l’humanité pourrait, et devrait parvenir à se libérer ? Ou bien, est-il une modalité essentielle de l’accomplissement de soi, le lieu essentiel de la vie sociale en même temps que d’une transformation du monde capable de libérer l’homme du règne de la nécessité ? La modernité a exalté cette seconde perspective. Mais la crise de la modernité fait resurgir la première, et semble conduire à osciller entre ces représentations opposées. Lire la suite →

Philosophie et kénose chez Simone Weil

09 vendredi Déc 2016

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Imitatio Christi, mystique, philosophie, Simone Weil

Nous vous signalons la parution, aux éditions L’Harmattan, d’un ouvrage consacré à Simone Weil:

9782343083674fChristine HOF, PHILOSOPHIE ET KÉNOSE CHEZ SIMONE WEIL. De l’amour du monde à l’Imitatio Christi, avec une préface d’Emmanuel Gabellieri, Paris, L’Harmattan, 2016.

Voici le texte de la quatrième de couverture:

C’est en 1941, dans le contexte chaotique de la Deuxième Guerre mondiale, que Simone Weil, très tôt préoccupée par les questions du malheur et de la vérité, découvre le principe de la kénose divine en lisant l’ hymne aux Philippiens de saint Paul (Ph 2, 5-11). La lecture de ce texte est un moment philosophique et spirituel décisif dans le parcours de la philosophe car, prenant pleinement en charge les questions universelles et paradoxales de l’amour de Dieu et du malheur, l’hymne paulinien lui permet de tisser un lien de cohérence métaphysique entre sa recherche personnelle de la vérité, l’existence du malheur et ses expériences spirituelles.

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Quelques pensées de Simone Weil

09 jeudi Juil 2015

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Simone Weil

« Il n’est possible d’aimer et d’être juste que si l’on connaît l’empire de la force et si l’on sait ne pas le respecter. »

L’Iliade ou le poème de la force (1940)

in La Source grecque, Paris, Gallimard, 1953 p. 40

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« Impuissance de Dieu. Le Christ a été crucifié ; son Père l’a laissé crucifier ; deux aspects de la même impuissance. Dieu n’exerce pas sa toute puissance ; s’il l’exerçait, nous n’existerions pas, ni rien. Création : Dieu s’enchaînant par la nécessité – On peut espérer que les chaînes tombent à la mort, mais aussi on cesse d’exister comme être séparé – Pourquoi la création est-elle un bien, étant inséparablement liée au mal ? En quoi est-ce un bien que j’existe, et non pas Dieu seul ? Que Dieu s’aime par mon misérable intermédiaire ? Je ne puis le comprendre. Mais tout ce que je souffre, Dieu le souffre, car c’est l’effet de la nécessité dont il s’abstient de fausser le jeu. (Aussi fut-il homme et est-il matière, nourriture) » Œuvres complètes VI, vol. 2, p. 267. Lire la suite →

Simone Weil

28 dimanche Juin 2015

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Biographie, mystique, Simone Weil

Simone Weil est née à Paris, en 1909, dans une famille juive distanciée à l’égard du religieux et entièrement assimilée à la culture française. Durant ses études, elle fait la rencontre marquante du philosophe Alain. À 22 ans, elle est reçue à l’agrégation. Commence alors une existence de professeur, doublée d’un militantisme d’extrême-gauche très centré sur le syndicalisme. Elle vit une expérience religieuse intense dans les dernières années de son existence. Minée à la fois par une santé fragile (elle est affectée dès 23 ans de graves migraines) et la fatigue du rythme de vie qusimone-weil’elle s’impose, elle meurt de tuberculose et d’inanition le 23 août 1943, à 34 ans.

Sa brève existence a été marquée par d’importants engagements. Elle demande en 1935 un congé de l’enseignement pour vivre une expérience d’immersion en usine. Ouvrière dans différentes firmes de mécanique, elle atteint les limites de l’épuisement et doit renoncer, après 9 mois, à continuer. Après un peu de repos, elle s’engage dans la guerre d’Espagne où elle se blesse accidentellement. Une expérience mystique commence en 1938 et s’approfondit les années suivantes. La question se pose d’une conversion au catholicisme – qui n’aura pas lieu. En 1940, elle doit fuir Paris avec sa famille. En 1943, elle est en Angleterre avec le projet d’être parachutée en France pour une mission dans la résistance active. On la lui refuse.

Si l’on considère sa pensée, Simone Weil est d’abord une philosophe du travail et de l’action sociale et politique. Mais sur la fin de sa courte vie, elle écrit des textes qui reflètent son expérience mystique très radicale (L’amour de Dieu et le malheur, Formes de l’amour implicite de Dieu, des fragments aussi qui seront regroupés sous le titre La Pesanteur et la Grâce,…). Elle développe une théorie de l’attention qui lui permet de comprendre que Dieu se manifeste à travers le malheur même. Sa philosophie religieuse accorde une très grande importance à la réalité de la Croix. Elle propose le concept de « décréation » en vue de suggérer que le moi et la force pleine de convoitise qu’il affirme doit laisser place, en se retirant sans être anéanti, à la présence gracieuse de Dieu, révélatrice de la beauté du monde, monde qui n’a pas à être consommé mais au contraire contemplé à la lumière de la présence divine. La beauté est chez elle d’une importance capitale.

« Toutes les choses que je vois, entends, respire, touche, mange, tous les êtres que je rencontre, je prive tout cela du contact avec Dieu, et je prive Dieu du contact avec tout cela dans la mesure où quelque chose en moi dit je » (La Pesanteur et la Grâce). Quiconque lit Simone Weil, ses textes politiques et sociaux ou ses textes religieux, est marqué par la puissance avec laquelle elle opère une sorte de mise à nue du monde. Personnalité aussi étrange que stimulante, elle ne saurait faire école ou être imitée. Elle indique cependant des voies suggestives pour des sociétés obsédées par la consommation du monde et par l’affirmation du moi.

Indications de lecture pour aborder l’auteur

  • Œuvres, Paris, Gallimard, 1999 [en 1 vol. de 1276 p. qui contient les textes essentiels de S. Weil ; il peut être intéressant d’aborder l’œuvre mystique à partir du texte « Formes de l’amour implicite de Dieu »]
  • La vie de Simone Weil, par Simone Pétrement, Paris, Fayard, 1973 (réédité en 1 vol.)
  • Domenico Canciani, L’intelligence et l’amour. Réflexion religieuse et expérience mystique chez Simone Weil, Paris, Beauchesne, 2000

by Ghislain Waterlot

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Programme de recherche 2015-2017

26 jeudi Fév 2015

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Jacob Boehme, Mme Guyon, mystique, Simone Weil

L’objet que se donne le séminaire « Mystique et Figures mystiques » pour son programme de recherche actuel (2015-2017) est l’expérience mystique dans sa relation éthique et politique au corps social.

Cette relation est ordinairement sous-estimée car une expérience mystique suppose en premier lieu un moment de retrait et de solitude vécu dans la prière et/ou la méditation. Le moment culminant de cette phase de pèlerinage intérieur est souvent caractérisé par l’irruption de phénomènes extatiques que beaucoup considèrent comme le centre même de l’itinéraire mystique.

En réalité, les manifestations parfois spectaculaires de l’expérience sont jugées inessentielles par les mystiques eux-mêmes. Ils attachent plus d’importance au fait que leur cheminement implique, comme une sorte de conséquence nécessaire, une dimension éthique et politique. Il n’est donc pas étonnant qu’une personnalité au bénéfice d’une expérience nommée « mystique » soit comme inéluctablement conduite à se tourner vers autrui selon une modalité éthique toute particulière. Surtout, la plupart des sujets mystiques récusent l’indifférence au corps social. Ils pensent au contraire avoir quelque chose de spécifique à apporter. Cet apport inscrit une certaine rupture (mais non un rejet) avec les règles et les conduites ordinaires de l’univers social.

Il s’agira donc pour nous d’étudier d’abord ce qui est en jeu dans la vie mystique en tant que telle, dans ses manifestations : les modalités selon lesquelles se vit et s’écrit l’expérience, l’émergence de l’individualité dite mystique et son insertion dans le contexte historique et culturel. Une attention particulière sera accordée à la question de l’identité personnelle et de sa reconfiguration (dans le rapport aux autres, à l’Autre). Il s’agira aussi de réfléchir les modes d’articulation ou de relation au corps social auxquels le sujet mystique a recours pour donner à l’expérience qu’il affirme vivre son expression éthique et politique.

simone_weilEn vue de donner la plus grande précision à l’étude envisagée, nous accorderons durant les années 2015 à 2017 une attention privilégiée à trois personnalités de la mystique chrétienne moderne et contemporaine : Jacob Boehme (1575-1642), Madame Guyon (1648-1717) et Simone Weil (1909-1943 ; proche du christianisme bien que non convertie). Ces trois figures mystiques semblent sans relation historique et spirituelle : il est attesté que Simone Weil n’a jamais lu Madame Guyon qui n’a jamais lu Jacob Boehme. Cependant elles ont bien des points communs et il n’est pas absurde d’engager parallèlement (mais non pas sur le même plan) des recherches sur ces trois figures. Car toutes trois ont un rapport difficile avec les institutions ecclésiales (même si c’est dans un horizon totalement différencié). Toutes trois sont d’une radicalité assez exceptionnelle. Et les deux dernières à la fois inventent une figure de mystique féminine qui dérange profondément les cadres établis et présentent un projet éthique et politique particulièrement déterminé.

Aux fins de cette étude nous allons mettre en place un programme de recherche et des activités académiques à travers lesquelles des spécialistes universitaires et des connaisseurs de ces trois figures mystiques pourront se rencontrer et travailler ensemble.

Pour Simone Weil, un colloque a déjà eu lieu en mai 2014. Il a été centré sur les notions d’amour de Dieu, de « décréation », d’universalité, de passivité. Il appelle d’autres rencontres.

 Mme GuyonPour Madame Guyon, un projet de recherche a été élaboré en vue d’étudier la dimension politique du quiétisme, encore aujourd’hui très peu travaillée et mal connue. Il a pour fin l’écriture d’un ouvrage sur cette question, ainsi que la préparation à Genève d’un colloque international à l’occasion du tricentenaire de la mort de Madame Guyon en 2017.

Pour Jacob Boehme, un travail sera réalisé sur sa réflexion anthropologique et éthique en tant qu’elle anime la quête identitaire de l’homme déchiré entre le bien et le mal.boehme

Ces travaux centrés sur les trois figures mystiques évoquées ne doivent pas laisser dans l’ombre la volonté du séminaire « Mystique et Figures mystiques » d’être un centre d’animation académique faisant autant que possible dialoguer les savants.

Prof. Ghislain Waterlot

Dr. Mariel Mazzocco

Expériences Mystiques en marge du Christianisme : Simone Weil (1909-1943) – Etty Hillesum (1914-1943)

18 mercredi Fév 2015

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Etty Hillesum, Simone Weil

image_colloque_2014Ce colloque, qui a eu lieu le 23 mai 2014 à l’Université de Genève, interrogeait les parcours spirituels de ces deux figures que sont Simone Weil (1909-1943) et Etty Hillesum (1914-1943), rapprochées notamment par leur origine juive et leur engagement antinazi, mais également par les rapports complexes qu’elles entretiennent avec le christianisme. Des spécialistes de ces deux figures ont dialogué et tâché de les mettre en rapport pour éclairer les liens entre expérience mystique, engagement politique, religion instituée, judaïsme et christianisme.

Pour écouter la conférence, cliquez ici

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