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Mystique et figures mystiques

~ séminaire de recherche de l'IRSE et du CERPHI

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Archives de Tag: Jean-Jacques Olier

Les racines mystiques de Montréal

12 mardi Déc 2017

Posted by irseunige in Actualités, Général

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Jean-Jacques Olier, Montréal, mystique, Religion, XVIIe siècle

À l’occasion du 375e anniversaire de la fondation de la ville de Montréal, Québec Science propose un portrait des fondateurs oubliés qui sont à l’origine de la création de la métropole.

Acte_de_fondation_de_Ville-Marie

Louis-Philippe Hébert, détail du Monument à Maisonneuve (Montréal)

Envie de découvrir les racines mystiques de la genèse de Montréal et de rencontrer des personnages énigmatiques hors normes ? Nous vous conseillons de découvrir ici ce documentaire audio historique en 4 épisodes (signé Sylvain Lumbroso).

L’Introduction à la vie et aux vertus chrétiennes de M. Olier

09 vendredi Sep 2016

Posted by irseunige in Actualités, Général, Parutions

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christianisme, Jean-Jacques Olier, Mariel Mazzocco, mystique, spiritualité, XVIIe siècle

 Après la publication d’un volume sur les Tentations diaboliques et Possession divine (2012) de Jean-Jacques Olier et d’une nouvelle édition de sa Correspondance (2014), la collection « Mystica » aux éditions Honoré Champion s’enrichit d’un nouveau volume consacré à cette figure majeure du XVIIe siècle qui ne manquera pas d’attirer l’attention de ceux qui aiment la littérature spirituelle:

book-08533025Introduction à la vie et aux vertus chrétiennes, avec une seconde partie inédite, De la conformité à l’extérieur des mystères, édition critique d’après les manuscrits par Mariel Mazzocco, Paris, Honoré Champion, 2016, 354 p.

Présentation de l’éditeur:

« Publiée l’année même de la mort de Jean-Jacques Olier (1608- 1657), fondateur de Saint-Sulpice, l’Introduction à la vie et aux vertus chrétiennes est généralement considérée comme un traité de la maturité, le dernier de ses écrits. Mariel Mazzocco livre ici la première édition critique de ce texte fameux, découvrant à partir des manuscrits qu’il s’agit en réalité d’une compilation d’écrits sur la vie spirituelle rédigés à partir de 1642 ; elle révèle en outre une « seconde partie » restée entièrement inédite : un temps attribué à Charles de Condren, ce manuscrit intitulé De la conformité à l’extérieur des mystères avait été établi par les confrères d’Olier à partir de plusieurs fragments autographes. Invitation à la « vraie humilité » qui «donne le désir d’être caché, retiré, inconnu », l’Introduction à la vie et aux vertus chrétiennes connut donc une double forme d’invisibilité. La partie imprimée disparaît tout au long du Siècle des Lumières et jusqu’à la moitié du XIXe siècle. La deuxième partie inédite est engloutie dans l’oubli pendant plus de trois siècles et demi. Cette histoire éditoriale semble ainsi reproduire l’itinéraire spirituel de l’âme anéantie, qui prend soin de ne paraître en rien afin de s’ouvrir à l’Autre et renaître dans le pur amour. »

Découvrez ici la table des matières.

Quelques mots « lumineux » de Monsieur Olier

04 samedi Juil 2015

Posted by irseunige in Citations, Général

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Jean-Jacques Olier, Lumière, mystique

« Que l’âme désire, sans désir pourtant et sans ennui, de biens immenses ! Elle est alors si pure des désirs volages et passagers qu’elle est tout désir elle-même en sa substance. Elle est de même tout amour. Elle est l’amour même. Mais cet amour, qui est pur et véritable, est sans ardeur, sans saveur. Elle est l’amour substantiel, essentiel, amour immense, infini, éternel, immuable. Elle est tout et trouve tout en Dieu, qui est cet être pur, cet être qui est tout à elle, et elle est tout à lui et en lui. »

13971905031_5da0264019 « Ô Dieu, aveuglez-nous dans cette fausse lumière de la raison, et donnez-nous le véritable jour et la vraie clarté. Cette taie étant abattue, et ce rideau tiré, cette raison étant perdue, et cette nuée évanouie et dissipée, l’esprit étant appauvri et dénué, Dieu enfin s’unit à l’âme, la pénètre et se mêle dans elle, en sorte que revêtue de Dieu elle ne paraît plus que comme Dieu. Elle est rendue tellement participante de son Dieu qu’elle paraît tout Dieu, comme le cristal qui serait perdu dans le soleil ne paraîtrait plus que soleil, et le soleil ainsi revêtirait et couvrirait de lui cette glace pure, nue et transparente, susceptible de tous les rayons et les impressions solaires. Ainsi l’âme dénuée et purifiée est rendue participante et susceptible de toutes les impressions et qualités divines. En cette sorte l’âme entre dans la sainteté, dans la justice, dans la bénignité de Dieu et autres semblables attributs et perfections divines ».

(L’âme cristal. Des attributs divins en nous, éd. M. Mazzocco, Paris, Seuil, p. 70 et p. 125)

***

light7L’âme est d’autant plus considérable qu’elle est tirée en Dieu dans un point plus sublime de sa sainteté, laquelle étant infinie en son élévation, l’âme se sent parfaitement tirée dans une infinie exaltation de la chair, dans une distance immense, ce qui la met en son repos et sa paix.

L’âme se voit ainsi établie en Dieu et revêtue de lui, entrant en ses perfections, en sorte que Dieu, qui est sainteté, sagesse, force, amour, lumière et toute perfection, fait l’âme être dans lui toutes ces choses-là, et c’est un verre revêtu de ces divines perfections du soleil adorable de la Divinité.

L’âme en cet état est encore plus changée et transformée en Dieu que le verre au soleil, que le fer et le bois au feu, que l’eau au vin et que tout autre transformation possible.

(De la Possession divine, in Tentations diaboliques et Possession divine, éd. M. Mazzocco, Paris, H. Champion, coll. « Mystica », 2012, p. 132)

Jean-Jacques Olier

03 vendredi Juil 2015

Posted by irseunige in Figures mystiques, Général, Portraits

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Jean-Jacques Olier, mystique, Saint-Sulpice

OlierJean-Jacques Olier naît à Paris le 20 septembre 1608 dans une illustre famille de la haute magistrature, qui habite le quartier du Marais. Après avoir  brillamment suivi le cursus des études philosophiques dans le prestigieux collège d’Harcourt, en 1627 il entre en Sorbonne pour étudier la théologie. En février 1629, lors de la foire de Saint-Germain, sortant d’une taverne avec deux compagnons, Olier est arrêté dans la rue par la femme d’un marchand de vin du quartier, la mystique Marie Rousseau, qui lui reproche sa vanité et sa vie mondaine. Par la suite Olier reconnaîtra être redevable à cette femme de sa « première conversion ». Désormais bachelier en théologie, en 1630 il décide de se rendre à Rome pour étudier la langue hébraïque. Tombé malade et craignant de perdre l’usage de la vue, il entreprend le pèlerinage à Notre-Dame de Lorette, où il est soudainement guéri et connaît « le coup le plus puissant de sa conversion ». Retourné à Paris en 1631, se sentant appelé à la prédication populaire il abandonne ses études malgré l’avis défavorable de sa famille. Ayant pris Vincent de Paul comme directeur spirituel, il s’oriente vers le clergé séculier et le 21 mai 1633 il est ordonné prêtre.  Soucieux de se faire actif artisain du renouveau du christianisme, à partir de l’année suivante il entreprend divers missions apostoliques dans les campagnes françaises. En 1639, après avoir refusé une deuxième nomination épiscopale, il tombe dans une profonde crise spirituelle et psychologique qui durera jusqu’en 1641. Une fois son enthousiasme retrouvé, en décembre 1641 il décide de fonder avec ses deux fidèles compagnons, François de Caulet et Jean du Ferrier, un séminaire à Vaugirard, alors à l’extérieur de Paris. C’est dans ce climat qu’en juin 1642 un événement inattendu Lire la suite →

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