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Fénelon, François Trémolières, Littérature, mystique, spiritualité, XVIIème siècle
François Trémolières, Professeur de littérature française du XVIIe siècle à l’Université de Rennes 2. Membre du CELLAM (Centre d’études des littératures et langues anciennes et modernes). Directeur de la collection « Mystica » chez Champion. Membre du comité de rédaction de la Revue de l’histoire des religions.
Parmi ses ouvrages: Fénelon et le sublime. Littérature, anthropologie, spiritualité, Paris, Honoré Champion, 2009 ; Approches de l’indicible. Études bremondiennes, Grenoble, Jérôme Millon, 2014 ; Fénelon 1908. Jacques Rivière philosophe, à la suite de Jacques Rivière, La théodicée de Fénelon. Ses éléments quiétistes, Paris, Le Félin, 2015.
1) Quelle définition donneriez-vous du mot « mystique » ?
Mon objet d’étude se limite aux auteurs français du XVIIe siècle. Dans ce contexte, principalement catholique, la mystique se définit comme « science expérimentale » (Surin, 1663), c’est-à-dire discours sur Dieu autorisé par « l’expérience », par opposition au discours sur Dieu autorisé par la raison (théologie « naturelle », spéculative) et au discours sur Dieu autorisé par la Révélation, l’Écriture (théologie positive)
2) Pourquoi avez-vous choisi ce champ d’études ?
Il m’est plus facile de répondre par le « comment », Lire la suite